Quelles sont les contre-indications à l’implantologie dentaire ?
Pour retrouver une dentition pleinement fonctionnelle, la pose d’un ou de plusieurs implants dentaires est bien souvent nécessaire. Cependant, cette opération n’est pas toujours possible chez les patients en raison de contre-indications variées. Celles-ci peuvent être de trois types : absolues, relatives ou locales. Un point complet peut être fait sur les différents problèmes en mesure de rendre impossible ou de compliquer la pose d’un implant dentaire.
Les cas où la pose est impossible
Dans certains cas particuliers, l’implantologie n’est pas une solution envisageable. Les complications peuvent être très sévères, voire mortelles, raison pour laquelle on parle alors de contre-indications absolues.
Cela concerne en premier lieu les personnes souffrant de problèmes cardiaques, qu’elles aient eu récemment un infarctus ou soient en insuffisance cardiaque sévère. C’est aussi le cas pour les patients souffrant d’un cancer en évolution, d’une maladie osseuse (comme l’ostéomalacie ou la maladie des os de verre par exemple), de maladies immunologiques ou de traitements immunosuppresseurs.
La pose d’implants dentaires n’est pas non plus possible si les maxillaires ont été fortement irradiés par la radiothérapie, en cas de pathologie mentale lourde et chez les personnes suivant un traitement de l’ostéoporose ou du cancer par bisphosphonates.
Deux autres contre-indications absolues sont à évoquer: l’âge (cette opération ne pouvant pas être réalisée chez les mineurs) et les allergies majeures aux anesthésiants utilisés pendant l’opération.
Les problèmes à résoudre avant l’opération
D’autres situations particulières font que la pose d’implants dentaires reste possible à condition qu’un problème spécifique soit solutionné auparavant. La liste de ces contre-indications est importante. Pour savoir comment procéder ici, il est impératif de consulter un spécialiste de santé. Celui-ci pourra déterminer avec exactitude si un patient est admissible ou non à l’implantologie.
Parmi les situations où la pose des implants peut amener des complications, on peut citer le diabète (en particulier insulino-dépendant), l’angine de poitrine, la séropositivité (le SIDA déclaré étant en revanche une contre-indication absolue), certaines maladies psychiatriques ou auto-immunes et la radiothérapie cervico-faciale.
La consommation d’alcool ou de tabac en quantité importante peut également rendre impossible la pose d’implant dentaire. Pour passer outre ce problème, il est essentiel d’arrêter de fumer et de boire de l’alcool avant l’intervention et pendant toute la durée de la cicatrisation.
Enfin, il n’est pas envisageable de réaliser ce type d’opération durant la grossesse.
Les situations demandant des précautions supplémentaires
Pour compléter cette liste non-exhaustive, il est important de mentionner les contre-indications locales. Les implants dentaires peuvent être envisagés ici, mais il faudra impérativement prendre certaines précautions supplémentaires en raison de conditions spécifiques propres à la bouche ou aux mâchoires des patients. L’expertise de votre chirurgien-dentiste permettra de déterminer de quelle manière procéder pour effectuer la pose des implants sans risque.
Les contre-indications locales comprennent la présence d’un os en quantité insuffisante, différentes maladies affectant la muqueuse de la bouche, les cas sévères de bruxisme et les infections touchant les dents voisines. Dans le cas d’une maladie parodontale, il faudra assainir les gencives et stabiliser la pathologie au préalable.
Un rapport d’occlusion déséquilibré entre les dents du haut et celles du bas peut aussi poser problème, tout comme une mauvaise hygiène de la bouche et des dents chez un patient. Il est nécessaire alors de traiter les dents affectées avant toute opération et de veiller à améliorer sensiblement les comportements d’hygiène bucco-dentaire.